Mosaique - Park Guell - Barcelone

La décision d’entamer une psychothérapie n’est pas anodine. Elle est souvent le fruit d’une souffrance qui, devenue intolérable au quotidien, va inciter la personne à s’engager dans ce processus souvent méconnu, parfois redouté. 

La psychothérapie est une exploration de Soi. Ce voyage intérieur passe par l'observation de ses comportements, la compréhension de ses motivations (ou de l'absence de motivation), la définition de son identité... En résumé, il s'agit d'asseoir sa personnalité en meilleure cohérence possible avec le contexte social, culturel, familial et surtout avec son propre désir. La psychothérapie apaise le mal-être et modifie la relation à soi-même et aux autres. Elle procure une meilleure compréhension des phénomènes psychologiques, émotionnels et somatiques. Elle aide à consolider ou à construire ses limites psychiques et à accepter celles d'autrui. Elle facilite l'aptitude à communiquer. Ce travail conduit souvent à prendre, plus sereinement, la pleine responsabilité de ses actes et de ses décisions dans les différents aspects de la vie... Sophia Ducceschi


Les plus fréquents motifs de consultation...

L'anxiété, les angoisses, les phobies, les obsessions, le mal-être généralisé, les difficultés de communication ou les ruptures relationnelles comptent parmi les motifs de consultation les plus courants pouvant aboutir à un travail de psychothérapie. Vous pouvez également faire appel aux compétences de Sophia Ducceschi si vous souffrez d'un stress post- traumatique ou encore pour débuter un travail de reconstruction après un vécu d'abus ou d'agression sexuelle.

Quelles que soient les manifestations symptomatologiques qui vous préoccupent, un premier rendez-vous permettra de faire le point sur votre situation, d'évaluer la pertinence d'un travail thérapeutique et d'en définir conjointement le cadre. 

Troubles des conduites alimentaires

C'est une des indications particulières pour laquelle vous pourriez envisager de consulter. Quelle que soit la forme que prend cette manifestation (anorexie, et/ou boulimie, hyperphagie et compulsions alimentaires...), et quelle que soit son antériorité dans votre quotidien, venez faire le point sur votre parcours face à ce symptôme. Même si vous pensez avoir tout essayé ou encore que rien ne marche, Sophia Ducceschi propose d'adjoindre son expertise de 20 ans dans le domaine des troubles du comportement alimentaire à votre motivation pour une alliance thérapeutique nécessaire face à un symptôme aussi résistant qu'addictif. Son conseil : agir avant que la chronicité ne s'installe et complique encore plus le processus de soin !

Emprises mentales, dérives sectaires

Si vous êtes concerné(e) d'une quelconque façon par une thématique d'emprise mentale, encore plus si elle est de nature sectaire, il vous faut rencontrer un thérapeute qui soit formé de façon pointue, à la compréhension de ces situations très particulières. Votre psychothérapeute doit être capable de s'engager avec vous dans un travail de réparation spécifique.

Spécialiste de ces questions et des prises en charge thérapeutiques qui peuvent s'y rattacher, Sophia Ducceschi se propose de faire un point de situation avec vous avant de décider conjointement d'un travail de psychothérapie.  Ecoute bienveillante, empathie, confiance et cadre étayant seront les bases de cette première rencontre. 



Troubles du Comportement Alimentaire,

 L’anorexie mentale, la boulimie et les compulsions alimentaires ne représentent que la partie visible d’une souffrance globale et plus ou moins profonde de l'individu. Là où certains font le choix inconscient de l’alcool, de la drogue ou du jeu, d’autres se tournent vers la nourriture.

Difficulté supplémentaire, car si, après sevrage, chacun peut s’abstenir de se mettre en contact avec le toxique de prédilection, il n’en va pas de même avec les aliments.

La guérison du Trouble du Comportement Alimentaire (T.C.A.)  passera forcément par l’acquisition d’un nouvel équilibre, et pas seulement nutritionnel !

Le comportement alimentaire perturbé est un moyen de communication avec l’extérieur mais aussi de soi à soi. Faute de mots, faute de symboles adéquats, le corps est pris comme outil de langage et devient parfois le seul bouclier de la personnalité fragile, alors les kilos s’acquièrent. D’autres fois, ce corps tente de disparaître, donnant ainsi raison à l' "autre" interne, tyran et juge implacable envers soi-même.

La guérison de l'anorexie, de la boulimie implique l’acquisition et l’utilisation de mots, de métaphores et de symboles. La  parole succèdera à l’acte.

Le T.C.A., quelle que soit sa forme, est d'abord un combat au quotidien contre soi-même. C’est une somme d’énergie extraordinaire investie dans une lutte stérile. C’est un épuisement profond qui coupe de toute passion, de tout intérêt personnel, de toute envie de relation à autrui.

Les amitiés sont parfois compromises, les contacts sociaux écartés, les histoires amoureuses évitées et la vie sexuelle, souvent absente.

La rémission du T.C.A. entraînera une reconnexion au monde, une acceptation de son propre désir, l’accueil des émotions et la redécouverte - ou la découverte - que l’imprévu n’est pas obligatoirement synonyme de danger.

Les psychothérapies menées avec des personnes souffrant de T.C.A. mettent en évidence la question des limites. Limites de Soi peu définies, limites d’autrui confusément menaçantes : proximité angoissante d’un magma humain où la personnalité aux contours fragiles pourrait se perdre, s’évanouir dans une liberté sans cadre, sans règles et sans lois. La thérapie comblera ce besoin et aura pour effet de circonscrire de façon sécurisante la personnalité ainsi redéfinie.

Les manifestations de la guérison devront toutefois dépasser certains obstacles majeurs que sont les résistances. En effet, le symptôme s’est installé par nécessité,  pour anesthésier une angoisse profonde ou encore pour éviter certaines situations redoutées… Le symptôme est  utile. Il est source d’apaisement voire même parfois la seule source de soulagement que l’individu connaisse. Difficile donc d’envisager une existence sans ce symptôme ! Que mettre à la place ? Par quel biais l’individu soulagera t-il ses futures angoisses ? Que découvrira t-il derrière ce symptôme ? Autant de questions inquiétantes qui peuvent entraver le processus thérapeutique.

La thérapie devra donc tenir compte des angoisses qu’elle peut elle-même raviver. Les résistances représentent un axe de travail important du processus thérapeutique.

C’est nécessairement accompagné  que le consultant ira, à son rythme, à la rencontre de lui-même. Au fil du temps, au symptôme destructeur se substitueront de nouveaux désirs, une créativité naissante, des motivations oubliées.

La prise en charge psychothérapeutique des T.C.A. passera inévitablement par l’analyse de certaines questions récurrentes telles que la culpabilité, l’ambivalence dépendance / indépendance, la sensibilité particulièrement exacerbée au regard de l’autre, le désamour de soi…

Pour finir, l’engagement sincère et motivé dans un processus de psychothérapie analytique laisse espérer, entre autres bénéfices, une autonomisation psychique de l’individu, une réappropriation de son existence en tant que sujet désirant et non plus en tant qu’objet subissant.

 

La psychothérapie, si elle est adaptée aux T.C.A., permettra de regarder les failles qui ont mené au symptôme. C'est entre autre, en agissant sur les causes que les conséquences peuvent évoluer positivement. Ce travail devrait procurer au sujet un quotidien moins pesant, l'envie de redécouvrir des plaisirs simples mais souvent devenus inaccessibles tels que la convivialité, la communication nourrissante. C'est aussi un apprentissage du lâcher prise par l'acquisition d'une plus grande confiance en soi.

Cette introspection devrait aboutir à une maturité psychique permettant des relations égalitaires aux proches, moins empreinte d'une dépendance affective souvent trop présente. C'est acquérir la faculté d'être soi avec soi comme avec les autres !


Sophia Ducceschi parle de la pratique et des objectifs d'une psychothérapie adaptative et d'inspiration humaniste.

 

Toute psychothérapie doit se conduire au rythme du sujet, respectant ses résistances, et sans vouloir à tout prix éradiquer, au plus vite, le symptôme. Ce qui, pour certaines personnes, pourrait même être une erreur grave.

Le cadre est un élément capital de la psychothérapie : Plus il est ferme et contenant plus il permet le travail : un sujet ne peut lâcher prise que lorsqu'il sait que les limites de son espace thérapeutique résisteront. Une place importante doit être cependant réservée à l'empathie, à une écoute bienveillante.

 

Bien sûr, le processus thérapeutique mettra l'accent sur les difficultés rencontrées par le consultant : manque d'estime de soi ou de confiance en soi, impossibilité à se responsabiliser, à faire des choix personnels, difficultés à définir ses goûts, ses attirances, refus d'entrer dans l'âge adulte, toute puissance  du regard d'autrui, dépendances affectives ou autres, culpabilité, impossibilité à être dans l'instant présent, refus de toute frustration, difficulté à gérer ou réguler ses émotions...

 

Enfin, à l'adresse de ceux qui penseraient encore que la psychothérapie, c'est pour les fous...

Ne sommes-nous pas tous un jour ou l'autre, à un moment difficile de notre existence, dans un terrible moment de solitude passés tout près, juste à la limite de la folie ? Selon moi, la folie n'existe pas : c'est juste l'autre versant de l'humain qui parfois se manifeste. Une simple question de limites internes !

 

Et pour ceux encore qui préfèrent s'en sortir seuls, rappelons que faire une psychothérapie c'est déjà s'en sortir seul ! Le psychothérapeute est un accompagnateur qui a des outils que le consultant n'a pas mais c'est bien lui, - le consultant - qui va payer pour profiter de ces outils, qui va venir aux séances, qui va explorer des contrées parfois dangereuses de son psychisme, qui va défier les lois de ses résistances, qui va gravir la pente séance après séance... Le consultant, même s'il est bien accompagné, ne doit qu'à lui sa liberté retrouvée !

 

A la fin d'une psychothérapie, le patient qui va mieux ne doit rien à son thérapeute. Il a juste croisé la bonne personne au moment opportun, et il a fait le reste !